Un jour, j'ai su. J'ai su qui je voulais être, ce que j'étais vraiment. Et franchement ça ne m'a pas plu, ça ma horrifié, dégoutté de moi même, il reste toujours un goût amer. Je suis moi, malheureusement. Je suis riche, ne le méritant pas, beau, étant un connard, je suis bi, je ne devrais pas être ça. Une sorte de terrible secret, d'épée de Damoclès au dessus de ma tête, qui à chaque pas me suis, doucement, comme une pointe de couteau lancinante, dans ma chair. Une punition divine ? Je commence vraiment à y croire... J'ai trop dérapé ? Surement. J'ai trop fait le con ? Assurément. J'ai déçu tout le monde ? Évidemment. Alors, on me punit, c'est ça ? Même mon père, tortionnaire né, n'aurait pu imaginer une telle punition. Parlons-en de mon père...Si il apprend ça, je pense que toutes mes conneries passées seront oubliées en un quart de seconde, puis une colère sur puissante viendra en lui, et si j'en sors vivant, j'penserais m'en être bien tiré de cette histoire. Et tout ça à cause de qui ? À cause de ce petit con ! Ce servant. Son boulot n'était pas de me détourner de droit chemin -même si ce dernier était déjà bien loin de moi, au moins il me restait un truc de "bon", maintenant même ça et partit-. Alors, il est temps pour moi de me reconstruire. Fini les fêtes, l'alcool à outrance, les substances douteuses, au fond d'une boite de nuit. Il faut que je me réveille. Ce n'est qu'un rêve tournant au cauchemar, il est tant de reprendre la route du boulot. Mes parents vont être fiers comme jamais de ce qu je fais là. S'ils savaient les raisons qui me poussent à ce choix... Mais ils ne le savent pas, et ils ne doivent pas le savoir. Deux ans, ça fait deux ans que je n'ai pas bossés. Ça fait bizarre, mais ce n'est pas si terrible que je le pensais, de plus je me débrouille très bien comme avocat, mais la résolution n'est pas tenue. Les fêtes se multiplient, mais j'arrive garder le contrôle. Fête, boulot, presque l'équilibre parfait. Avant qu'il vienne me hanter de nouveaux. Qu'est-ce qui fout là ? J'aimerais le faire tuer, mais je ne peux pas. J'aimerais pouvoir détacher mon regard de lui ! Mais je ne peux pas. J'aimerais qu'il n'ai pas cette emprise sur moi; mais c'est trop tard. Je le paye pour qu'il se taise, sur nos ébats, pourquoi je fais ça ? Je sais très bien qu'il ne dira rien, il m'aime. C'est ça qui me gêne. Si seulement, c'était juste bestial, que ça, je n'aurais pas était le premier à le faire, mais là, ce sont des sentiments, c'est inacceptable.
De jour en jour, le doute s'installe en moi... Que faire ? Au final, je me suis accepté. Je sais que le Capitole m'acceptera, mais mets parents ? Comment le vivront-ils ? S'ils me coupent les vivres ?! Réfléchis... Je m'assume entièrement, je suis libre, je n'ai plus besoin d'eux, ils ne sont qu'un avis parmi tant d'autres, serai-je enfin libre ? Détaché de leur pouvoir, qui me faisant tant peur ? Soudain, un sentiment bizarre me traverse le corps. De la joie, mélangée avec de l'envie, de la peur, aussi. Je suis libre. Enfin. Je suis qui je suis. Enfin. Je me répète simplement ces mots, pendant plus d'une heure. Je suis libre. Enfin. Je suis qui je suis. Enfin. Comme un chant pour attirer les Dieux vers moi.

Ce que je pense de la révolte des Jours Sombres : Rien. Absolument rien. Je n'ai pas vu l'intérêt qu'ils ont eut [les districts] à se révolté, c'est franchement assez idiot.
Ce que je pense de notre époque, de Panem et du Capitole: Le Capitole est plus fort que jamais. Plus drôle, plus beau que jamais, c'est une période de grande postérité qui s'ouvrent pour nous.
Ce que je pense des Hunger Games: J reste réticent, je ne sais pas ce que ça va donner, j'attend de voir. L'idée n'est pas mauvaise, même si le fond est vicieux. A voir.