« Papa, maman a recommencé. » Je me trouvais devant mon père, peluche en main et larmes qui m'embuait les yeux. J'avais peur, mais je l'aimais. Je les aimais tout les deux profondément. Pourquoi ? Parce que c'était ma mère, ma seule mère. Je n'en aurais jamais deux. Mon père se leva. Il travaillait tellement, il se tuait à la tâche, j'avais honte de le réveiller parce que je n'arrivais pas à gérer ma mère.
« Ma chérie, va dans ta chambre papa arrive. » Il sèche mes larmes, comme il l'a toujours fais et il me pousse gentiment vers ma chambre. Je me précipitais, allant directement dans mon lit en faisant attention à ne pas claquer la porte derrière moi, ça énervait encore plus ma mère. Je pouvais l'entendre crier :
« Tu n'as pas honte ? Devant notre fille ! Devant notre petite fille ! Tu peux faire se que tu veux de ta vie Natalya, mais ne te mets pas dans cet état devant Attina ! » Je me sentais mal, je ne voulais pas être dans leur discussion, c'était bien trop pour mes petites épaules. J'avais même honte d'éprouver une préférence pour mon père. Je devrais les aimer autant l'un que l'autre, et pourtant je ne vous cache pas que mon père était le premier dans mon coeur.
« Ce n'est pas toi qui va me dire comment être avec Attina, c'est ma fille aussi je te signale ! » Je fermais les yeux, me bouchant les oreilles avec mes petites mains. J'étais fragile ? Surement, mais j'étais comme ça.
« Quel genre de femme tu es ? Quel genre de mère ?! Sors de chez moi, tout de suite ! » Il haussait le tons, ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'elle ne se mette à pleurer et qu'il ne craque et la pardonne. C'était toujours comme ça, et je crois que je m'y faisais au fond. Pourquoi ça changerais ?
« Utilise se couteau. Plante-le au bon endroit. » J'étais dans la forêt, avec lui. J'avais peur, mais je ne laissais rien transparaître, je devais rester froide, comme toujours. J'ai trop souvent été la petite fille fragile dans mon enfance, dans un monde comme le notre il ne faut pas que l'on lise la peur sur votre visage, ni même une autre émotion. Ca s'appelle survivre.
« Non... Non je ne peux pas. » Je soupire le repoussant assez fort pour qu'il recule de quelques pas, mais pas assez pour qu'il tombe. J'avance de deux pas vers lui, réitérant l'expérience encore et encore, pour le provoquer.
« Plante-moi. Je survivrais.Je survie toujours. Je suis une survivante. » Je le pousse et me rapproche, encore et encore. Dans quel but me diriez-vous ? Peut-être pour l'énerver, ou simplement pour le faire réagir. Il était si doux avec moi, si inoffensif alors qu'avec d'autres il pouvait se montrer si brusque. Je voulais un homme brusque, j'avais besoin d'un homme brusque qui arrivait à caché ses émotions devant moi, même si il m'aimait.
« VAS-Y ! » Je criais, de toute mes forces, et je continuais, je répétais cette phrase tout en le bousculant.
Vas-y, Vas-y, Vas-y.... Je voulais qu'il y aille.
« NON ! » J'étais prise d'un sursaut. Jamais, au grand
jamais il n'avait élevé le ton avec moi, et ça m'excitait. C'était un sentiment.. Confus.
« On n'est pas obligé de le faire. » Ce n'était pas bon de ressentir ça, je savais où ça m'avait emmené la dernière fois.
« Si on l'est. » J'avais arrêté de le pousser et je le regardais droit dans les yeux à présent.
« On fait comme on a dit. Tu me poignarde avec se couteau, et ensuite tu m’emmène auprès de ta mère. Je survivrais, c'est le bébé qui mourras. » Je le regardais d'un air décidé, d'un air ferme et autoritaire. J'ai toujours été comme ça.
« J'ai pas envie de te faire du mal. Ni à lui. C'est mon bébé aussi, j'ai mon mot à dire. » J'étais à présent profondément agacée par sa présence même. J'en avais marre de rediscuter de ça, encore et encore. Je voulais que ça se termine.
« Ce n'est pas toi qui décide. » « Ah bon alors c'est qui, toi ?! » Il avait l'air différent, à la fois bouleversé et aussi décidé que je l'étais. Il n'avais pas envie de me laisser faire, je n'avais pas envie de le laisser faire. Cette petite amourette d'adolescent était loin derrière nous, et tant mieux. Si je n'avais pas été faible il y a deux mois jamais nous n'en serions là. Je ne ressentais absolument rien pour lui, ce n'était qu'une attirance comme une autre, un flirt. Alors que Dieu seul sait au combien je déteste les flirts, les amourettes. Je suis attaché à mon célibat, c'est la seul chose qui puisse me protéger, m’empêcher de m'attacher aux gens qui m'entoure
est ma protection.
« Si tu ne le fais pas, je le ferais toute seule. » Je regarde un air mesquin s'afficher sur son visage
« Pourquoi tu me le demande si tu peux le faire toute seule ? On sait tout les deux que tu n'y arriveras pas. » Il s'apprête à partir, gardant le couteau avec lui. Je savais qu'il avait raison. j'avais besoin de soutien au fond, mais je ne lui laisserais pas me forcer à prendre une décision que je ne voulais pas prendre.
« Attends ! » Je m'approche de lui lentement. Réfléchissant bien à se que j'allais faire. Il avait le couteau pointé dans ma direction, bien qu'il ne comptais pas me poignarder, il le gardait en sa possession. Il me facilitait la tâche, je n'eu qu'à me précipité dans ses bras pour sentir la lame me transpercer rudement à l'abdomen.
« Je ne veux pas de bébé.. » Je ne me souviens pas de la suite. Je ne me souviens de rien du tout d'ailleurs, sauf mon réveille. Enfin, une heure après mon réveille. En fait, je ne me souviens que de ses paroles.
« T'es qu'une garce égoïste et inconsciente. » Quel accueil hein ?
« Merci. » Je me redresse gentiment. J'avais un bandage au ventre, et le ventre plus plat. Est-ce que ça avait marché ?
« Le couteau... Ca n'as pas tué le bébé. Ce qui l'as tué, c'est le fait que tu l'as détesté. T'as fais une fausse couche alors que t'étais inconsciente Attina, inconsciente ! » Je ne me sentais même pas coupable, je ne ressentais rien. J'évitais de ressentir quoi que se soit.
« Tant mieux, une bouche de moins à nourrir. » Il n'est pas surpris, mais je sais que ça le blesse même si il ne le montre pas.
« Une bouche de moins à... Tu es un monstre ! » Peut-être bien que oui, peut-être bien que j'étais un monstre. Mais étais-ce si mal de vouloir éviter de s'attacher à un bébé ? De le voir grandir, de l'aimer, et d'ensuite le voir aller sur le champ de bataille ?
« Les jeux de la faim tuerons nos enfants, nos frères, nos soeurs ! La qualité de vie que nous avons ont tué ma tante, puis ma mère après et enfin mon père ! Je suis la seul Adler-Argent qu'il reste tu sais et je ne veux pas voir quelqu'un de mon sang mourir une fois de plus. Je serais la dernière Adler-Argent, que tu le veuille ou non je suis plus qu'heureuse d'avoir perdue se bébé. Je m'en fiche, que tu le comprenne ou non. » Au moins c'était clair.
« Tu n'es qu'une égoïste. Tu n'es pas la seul à avoir perdue de la famille je te rappelle. » Je m'en fichais pas mal. J'étais égoïste, je l'assumais complètement.
« Ce bébé... Son nom aurait été Genovese et pas autre chose. » Je ricane méchamment, cachant une blessure intense.
« Tu es pathétique. Si tu crois que ça m'atteint, tu es l'homme le plus pathétique que je connaisse. ça ne m'atteint pas. Rien ne m'atteint. »Ce que je pense de la révolte des Jours Sombres : Je pense que dans le fond, c'était une bonne chose. Il fallait que ça bouge à un moment ou à un autre non ? Ce qui m'atteint le plus, c'est les résultats. Ça n'as pas amené que du bon.
Ce que je pense de notre époque, de Panem et du Capitole: Je déteste notre époque, Panem et surtout le Capitole. Vivre ou je vie c'est... C'est l'enfer. L'ambiance c'est l'enfer, la qualité de vie et merdique et je ne parle même pas de tout ses gens qui une fois par année vons nous faire perdre du temps à encourager des tribus que nous ne reverrons plus jamais pour la plupart. Je
hais notre époque.
Ce que je pense des Hunger Games: Je hais encore plus les hunger games. Jeu de la faim.. Le seule but de cette mascarade et de nous abattre, un peu plus chaque année, avec des rebondissements et des effets spéciaux, des moments qui nous font espérer, d'autres qui nous effondre. Les hunger games nous tueras tous.