Basé sur une plage artificielle, le lac domine les environs. Il est magnifique, et un faible courant dont on ignore les origines vient balayer la surface de l’eau, créant de légères vaguelettes. On apprécie la fraicheur de son eau contre la peau, on apprécie d’y plonger le visage durant les dures et lourdes journées d’été ou les pieds lorsque le temps n’est ni trop clément, ni trop froid. Le seul aspect négatif est que les industries du « Vers à soie » rejettent des colorants qui viennent se perdre dans le lac, c’est pourquoi une zone est délimitée pour les baignades. De plus, l'on peut distinguer une teinte rosée lorsque l'on s'en approche.

Ils s’étendent à perte de vue et regroupent tout ce qui est coton ou encore les moutons qui seront tondus afin de récupérer leur laine. De la ville, lorsque l’on arrive à trouver un point assez haut duquel avoir un regard sur le reste du district, on ne peut qu’afficher une mine pantoise. La bouche ne parvient qu’à former un « O » admiratif et rêveur. On aime à se promener dans les champs même lorsque le travail ne nous y oblige pas. On aime s’y allonger et regarder les nuages, seul ou accompagné.

On ne penserait pas voir une forêt dans ce district si pollué par les fumées toxiques des matériaux utilisés pour la confection des vêtements. Et pourtant ! Une fois la lisère des champs passée, une énorme touffe verte s’étend. Attention à ne pas s’y perdre néanmoins : Au printemps, les feuilles recouvrent le ciel et bon nombre de gens s’y sont déjà perdus. Heureusement, on les a toujours retrouvés. Néanmoins, à part des oiseaux, aucun animal sauvage n’est venu se perdre ici. Les pacificateurs y veillent.