La Skyline est un quartier imposant, regroupant un nombre conséquent de personnes. Autrefois, tout le monde profitait de cette place centrale, pleine de vie, scintillante. Mais aujourd'hui, la Skyline n'est plus ce qu'elle était. Oui, les magasins sont là, oui, il y a des passants, oui, tout est magnifique. Mais la vie a quitté les lieux. Certains jours, la joie, autrefois constante, semble partie. Un vieux dicton d'ici dit que "La joie a pris des vacances. Ne vous étonnez pas." Les rires qui résidaient ici résonnent encore, dans le coeur des habitants, mais le lieu n'en est pas plus accueillant pour autant. Peut-être que la nouvelle génération saura refaire de ce lieu un petit coin de paradis ... Peut-être.

Très grande, la Marina surplombe la partie sud du Cuivre. Les bateaux que l'on y trouve proviennent tous du district six, même les yachts hors de prix. Néanmoins, ceux qui possèdent des bateaux ne sont pas autorisés à quitter un certain périmètre, et les pacificateurs rôdent même sur la mer. Cependant, c'est un endroit charmant en été où la bise vient caresser les visages et les chevelures. Il y a donc des pontons un peu partout pour amener aux bateaux, qui sont bien rangés et garés les uns à côté des autres.

Unique hôpital de ce district, ce bâtiment prêt à s'écrouler accueille malade physique et psychologique. Ces infirmières travaillent et sont payés avec le peu qu'elles récoltent, mais la plupart, bénévoles et amicales, ne prennent que très peu et offrent beaucoup. Il n'est pas rare de voir quelques têtes blondes se faire passer pour malades, juste pour revoir la jolie infirmière. D'autres préfèrent mimer une maladie importante pour avoir leur médicament fétiche, quand certain viennent aider ces pauvres femmes. L'hôpital est délabré, il n'y a pas beaucoup d'hygiène, mais il offre beaucoup d'amour, et pour certain, c'est déjà suffisant.

Pourquoi ce nom ? Tout simplement parce que du fer se cache sous la surface plane de la vaste étendue d'eau qui s’étend à la lisière de l’Étain. Néanmoins, si une zone est délimitée pour les baignades lors des chaudes journées d'été, une autre partie est réservée pour extraire les réserves de fer qui se cachent en dessous. De fait, si l'endroit paraît idyllique et calme, il en est tout autre : les bruits incessants de martelage - bien qu'amoindris par l'eau - ont tendance à briser la quiétude du lac et à énerver les habitants qui viennent s'y détendre. Rien à faire, la Mairie refuse de laisser ce petit coin de Paradis intact. De plus, c'est en été que le lac est disponible puisque l'eau vient recouvrir le parc qui se trouve à cet endroit en hiver.

Si on avait dit au district six que l’Étain serait ainsi ravagé, personne ne vous aurait cru. Les industries ont pourtant contribué pour faire de ce lieu idyllique, ce beau paysage fleuri, un tas de terre ou l'on peut à peine respirer. Plantées de part et d'autre du district, là ou il y a un peu de place, ces industries géantes sont le lieu de travail par excellence. On y trouve homme, femme, et parfois même enfant. Oui, ici, personne n'a de scrupules : pour faire entrer de l'argent, les enfants sont tout aussi potables. A vrai dire, ici, les enfants travaillent bien plus tôt que la moyenne. Seize ans, ils ont déjà les mains sur les grosses machines des industries. C'est cruel, c'est sale, c'est immorale. Mais quand on est bercé avec la douce illusion que l'argent fait le bonheur, plus rien ne peut nous arrêter.

Étant donné que le district six est très axé sur les transports, il y a assez peu de place pour la verdure. Les routes sont légion, c'est pourquoi un architecte du Capitole a eu la brillante idée de construire des jardins sur des toits, en hauteur donc et accessibles par des escaliers. Ici, au dessus de la pollution, au dessus de tout, on oublie les problèmes. Main dans la main avec la famille ou un être cher, on se détend et on apprécie tous ces arbres qui nous bordent.