Autrefois magnifiques maisons de bois, ces vieilles "baraques sans vie" bordent le district, cachées entre deux grandes industries. Ce sont des maisons pauvres qui ont vécu des choses horribles. Ces demeures cachent bien des choses, et leurs habitants en savent plus qu'ils n'y laissent paraître. Contrairement à ce que l'on pense, ces maisons se ressemblent toutes, décharnées, inutilisées, brisées. Comme leurs habitants. Il n'est pas difficile de s’installer dans l'une d'elle. Il faudra juste vérifier que l'ancien habitant n'est pas caché dans sa cave.

Les maisons du centre-ville sont construites en hauteur, et non en largeur, et sont toutes collées les unes aux autres. Ainsi, les voisins de pallier se connaissent excessivement bien, et leurs relations sont pour la plupart amicales. Quand la vieille de la cinquième rue apprend que l'adolescente qui élève ses frères et soeurs manque d'oeufs, elle n'hésite pas et lui en offre. Les dettes n'existent pas. Ici, la convivialité est le mot d'ordre. Attention à celui qui remettrait cette idée en question.

Ce sont toutes des maisons ici, étant donné que les gens richent estiment, grâce à leur argent, mériter mieux que des taudis. De fait, ils bénéficient de maisons assez grandes, avec de larges fenêtres afin de mieux faire pénétrer la lumière ; ils décorent de la manière dont ils le souhaitent, mais toutes les maisons sont construites sur le même modèle. Néanmoins, les chanceux ne s'en plaignent pas, au contraire. Une cheminée réchauffe chacune des habitations et ils bénéficient d'un grand coin salon avec deux ou trois chambres à l'étage.