L’histoire a débuté dans le district neuf alors qu’un jeune pâtissier tomba follement amoureux d’une magnifique chasseuse. Ils n’eurent besoin qu’un seul premier regard pour finir dans les bras de l’autre. Ils étaient inséparables, comme les cinq doigts de la main. Leurs familles respective étaient toutefois ‘’ennemies’’ une de l’autre, considérant la famille Williams comme étant trop riche comparativement au reste du district. Alors que de leur côté, la famille de la jeune femme se démenait pour obtenir de quoi à manger et survivre. En même temps, c’était difficile de reprocher aux Williams le goût de leur pain grâce aux céréales réputées comme étant la spécialité du district neuf. Mais c’était plutôt une question de jalousie de la part de la famille ‘’ennemie’’, plus qu’une histoire d’égalité. Ceci étant dit, ces histoires ne vinrent pas compromettre leur amour et leur relation secrète durant un petit moment, puis ils finirent par devoir avouer la venue d’un petit bébé, et puis d’un autre. Au fil du temps, les deux clans ont appris à se respecter et à s’entraider. Pendant que papa travaillait, maman prenait soin des enfants et travaillait elle aussi à la pâtisserie pour ramener le double d’argent au lieu d’un seul revenu.

Aliénor, c’est la plus vieille des deux petits mômes. Lorsqu’elle était jeune, elle prenait soin de son petit frère âgé d’un an moins qu’elle et jouait le rôle de maman lorsque cette dernière allait travailler. Elle le trainait partout, le coiffait, le faisait manger etc. Comme-ci c’était une poupée et qu’il obéissait au grand maitre du jeu, comme une petite fille à cette âge-là qui reçois sa première poupée en cadeau de fête.  Mais ce qui la rendait encore plus heureuse, c’est de pouvoir l’apporter avec elle à l’école et de le laisser en plan pour rejoindre sa petite bande d’amie, comme s’il n’y avait pas de place pour lui à ses côtés. Dans un sens, c’était plutôt vrai car Ali prenait énormément de place émotionnellement, mais aussi physiquement. À vrai dire, elle attirait l’attention des autres filles mais aussi des médecins, qui ne pouvaient pas mettre de mot sur les douleurs qu’elle avait aux articulations et dans ses muscles. C’est avec le temps et en la voyant grandir qu’ils ont conclu que sa croissance était trop rapide, trop précoce. La jeune fille n’avait que treize ans et avait déjà le corps d’un adulte à la fin de sa croissance. Pour certaines, cela pourrait être un avantage, mais pour Ali, c’était une souffrance. Elle avait peur de grandir trop vite, elle avait peur d’attirer les regards sur elle et de ne pas connaitre ce qu’est de grandir en vieillissant. Heureusement, le phénomène s’est calmé grâce à un remède fait de fleurs et de pollen et a permis à Ali de se concentrer sur autre chose ; la chasse & l’apprentissage de la pâtisserie par son père.

Au cours des années, elle s’est éloignée de son frère et est rapidement devenue un membre à part entière de la pâtisserie de ses parents. La jeune femme a rapidement apprise à prendre le dessus de la production de pain afin d’assurer la place de ses parents une fois que ceux-ci seront trop fatigués et vieux pour s’en occuper. À son plus grand plaisir, c’est comme cela qu’elle a pu connaitre d’avantage de gens et même de se trouver quelqu’un avec qui partager sa vie. Ali est tombée sur l’homme parfait, mais puisque rien n’est jamais parfait ; elle a bien vite commencé à douter, sans raison, de son petit ami et s’est laissé tenter par les plaisirs de conquêtes. Ne serais-ce qu’une raison pour elle d’aller voir ailleurs ? Peut-être pas. En fait, elle a bien vite pris goût aux regards qu’ont sur elle les hommes qui viennent chercher des miches de pain le matin. Ali est comme ça, elle aime attirer l’attention mais surtout, elle aime ne pas ressentir, ne pas avoir de sentiment. C’est ce qu’elle recherche, parce qu’au fond d’elle, elle sait qu’au final ; seule sa vie ne compte et celle des autres est facultative. Toutefois, elle accorde beaucoup d’importance à sa famille avec qui elle vit encore, beaucoup trop pauvre pour s’assurer un toit à elle seule. En dehors de la pâtisserie, il lui arrive parfois de se laisser aller à des parties de chasse, question de ne pas perdre ses habiletés dans le domaine. Mais ces dernières sont bien rares, son travail occupe la majeure partie de son temps.

Ce que je pense de la révolte des Jours Sombres : Ali a toujours été du côté des gentils. et non des méchants. Elle est pour l'idée de savoir se battre pour nos droits et nos vies. Ce n'est pas humain de se laisser avoir par des gens au pouvoir, les plus riches et ceux qui croient tout contrôler. Il faut se battre pour notre vie, et celle de notre famille. Il faut se battre pour notre liberté, et pour vivre des jours heureux parmi les jours plus tristes.
Ce que je pense de notre époque, de Panem et du Capitole: Elle ne pense pas, elle vit au jour le jour et fait ce qu'elle a a faire, et ce, peu importe le prix.
Ce que je pense des Hunger Games: encore une fois, elle n'ose pas trop y penser pour éviter de se mettre du poids sur les épaules, mais elle est prête à tout.